Lors de ma conférence intitulée les racines africaines du rap, j’aborde la partie musicale en précisant l’importance des percussions. Des percussions qui vont être transformées au fil du temps par des esclaves descendants d’africains devenus africains américains.
Des percussions que l’on retrouve dans les breakbeats de dj Kool Herc et chez tous les autres dj’s qui vont suivre ses traces, dès 1973 et construire la sonorité hip hop.Parmi ces maîtres des platines, Grand Master Flash qui va transcender le genre grâce à un travail de précision, donnant naissance aux premières productions musicales hip hop et au turntablism (l’art d’utiliser ses platines comme des instruments de musique).
Flash va intégrer d’autres percussions africaines transformées à ses mixes, grâce à la découverte de la boîte à rythme “ Percussion King V829 “ de chez Vox, qu’il utilise pendant ses soirées.
Si vous connaissez un peu la discographie de Grand Master Flash and the Furious Five, sur le titre “ Flash to the beat “, quand les membres du groupe scandent la phrase : « Flash is on the beatbox, going » (à 5'00), ils font allusion à cette de la fameuse boîte à rythme (beatbox) qu’il manipulait durant ses soirées.
Sur la vidéo qui suit, Grand Master Flash nous fait une démo avec sa machine d’origine, qu’il conserve depuis 1977. The original beatbox.
L'un des rares enregistrements où l'on entend Grand Master Flash jouer avec sa beatbox, lors d'une soirée dans le Bronx en 1979. (à 5'40)
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